L’Afrique est le continent qui contribue le moins au changement climatique, cependant, c’est lui qui en subit les répercussions les plus lourdes.
« Il nous faut une transition écologique qui correspond à nos besoins, mais nous n’avons pas de moyens à notre disposition pour investir. Nous attendons d’être en mesure de mobiliser des ressources à l’échelle internationale afin de profiter de taux d’intérêt durables pour notre transition », Lionel Zinsou, économiste et ancien Premier ministre du Bénin.
« Face au réchauffement climatique, toutes les régions du monde ne sont pas logées à la même enseigne. Selon les experts du GIEC, l’Afrique est le continent le plus vulnérable vis à vis des conséquences des changements climatiques. », Margot Hutton, TV5 monde
« C’est la très grande inégalité du changement climatique, les plus touchés sont aussi les moins responsables, c’est vrai à l’échelle mondiale comme à l’échelle de notre société », François Gemenne, expert du climat.
« Le rapport du GIEC montre plusieurs aspects de cette vulnérabilité. Tout d’abord, l’agriculture est un secteur majeur pour le continent, et subit de plein fouet les problématiques liées au réchauffement climatique. C’est même le secteur le plus sensible, lorsque l’on voit la répartition des pluies, ou des cultures majeures comme le maïs, consommé un peu partout, ou le blé au nord de l’Afrique. Les rendements de ces cultures baissent significativement, malgré le fait que la recherche travaille sans cesse pour mettre en place des variétés plus résilientes. Depuis 1960, on a vu que les rendements agricoles chutent significativement […] L’érosion côtière aussi va toucher des pays de l’Afrique de l’Ouest, du Sénégal jusqu’au Bénin. Des gens qui étaient installés dans certaines zones, désormais touchées par l’érosion côtière, sont obligés de se redéployer ailleurs. Voilà autant de façons dont les gens subissent les affres du climat.» Edmond Tottin, Redacteur GIEC volet Afrique
« Je pense que les solutions de transformation des modes de vie sont déjà à l’oeuvre en Afrique. Car c’est le continent qui subit le réchauffement climatique de la façon la plus dramatique tout en étant le moins responsable. » Audrey Pulvar
M. Guterres, secrétaire général de l’ONU, a affirmé que la collaboration entre l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies « est plus forte que jamais », avec pour piliers centraux leurs engagements communs autour du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 (le plan de l’Afrique pour un continent pacifique, intégré et plus prospère). Lors de son discours à la COP27, M. Guterres : « L’humanité a un choix, coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique soit un pacte de suicide collectif. ».